Archives de l’auteur : Pascal GENESTE

Les publications en ligne de l’été 

Les tables de concordance cadastrale sont en ligne !

Entre 1807 et 1846, le bureau du cadastre a procédé à la réalisation du cadastre général parcellaire sur tout le territoire gersois. Le plan napoléonien est en général constitué de feuilles par sections cadastrales à l’échelle du 1/2500e. Les sections sont identifiées par une simple lettre (A, B, C, …) et la numérotation des parcelles a été effectuée de manière continue, du nord-ouest au sud-ouest, en tournant dans le sens horaire.

Le défaut du plan napoléonien est son absence de mise à jour, selon le principe de l’immuabilité. Les plans cadastraux de la commune ne comportent donc pas les modifications engendrées par les différents partages des parcelles, constructions ou démolitions des biens. La loi du 16 avril 1930 instaure la rénovation générale du cadastre. Selon les cas, le bureau du cadastre procède à la refonte des plans soit par voie de mise à jour, soit par voie de renouvellement, c’est à dire de refonte complète.

Les tables de concordance cadastrale, dressées par l’administration du cadastre en 1958, établissent la correspondance entre les parcelles du cadastre napoléonien et celles du cadastre rénové par voie de mise à jour. Elles ont donc été établies uniquement pour les communes rénovées dont les références de parcelle commencent par une simple lettre.

Pour les sections cadastrales rénovées par voie de renouvellement ou de réfection portant une double lettre, seule la confrontation visuelle entre le plan napoléonien et le plan rénové permet d’établir la correspondance entre anciennes et nouvelles parcelles. Il est à noter que, pour la section K de la ville d’Auch, un cahier établit la correspondance avec le cadastre remanié en double lettres.

Retrouvez les tables de concordance cadastrale directement, à partir du lien suivant :

https://www.archives32.fr/archives_numerisees/portail/cadastre/concordance/recherche/

 

Ajout des fiches-matricules du recrutement militaire des Gersois de la classe 1922

Les registres des fiches-matricules du recrutement militaire des Gersois de la classe 1922 sont à présent consultables en ligne.

Pour rappel, chaque fiche-matricule est établie aux vingt ans du jeune homme. Sa classe militaire est donc déterminée par son année de naissance, en l’occurrence 1902. La fiche-matricule comporte l’état civil de l’intéressé, sa description physique, ses états de services militaires, ses blessures, décorations et condamnations éventuelles ainsi que ses différents domiciles.

Les fiches matricules militaires sont directement consultables à partir du lien suivant :

https://www.archives32.fr/archives_numerisees/portail/matricules_militaires/rm/recherche/

 

Mise en ligne prochaine des registres paroissiaux concernant tout le département

Depuis le 15 mars 2023, les Archives départementales ont mis en ligne les registres paroissiaux d’Auch, Condom, Lectoure, Lombez et Mirande conservés dans la collection du greffe. Les registres en question peuvent être consultés à partir de ce lien : https://www.archives32.fr/archives_numerisees/portail/etats_civils/rp/recherche/

Elles travaillent actuellement à la publication en ligne des registres des autres anciennes paroisses se situant dans le département du Gers actuel (collection du greffe toujours) et espèrent, comme annoncé, les rendre accessibles avant la fin de l’été 2023 pour le plus grand plaisir des généalogistes.

L’intégralité des registres paroissiaux du greffe en ligne !

En 2023, les Archives départementales du Gers avaient pour objectif de mettre en ligne l’ensemble des registres paroissiaux des fonds des greffes des sénéchaussées, qui couvre la période allant de 1593 à 1792.

Cette opération s’est effectuée en deux temps :

  • dans un premier temps (mars 2023), les registres paroissiaux d’Auch, Condom, Lectoure, Lombez et Mirande ;
  • dans un second (septembre 2023), les registres des autres paroisses du Gers.

Au total, plus de 160 000 images sont à présent accessibles en ligne réparties en 4 836 lots d’images représentant 886 registres ou liasses.

En France, l’enregistrement des baptêmes est institué par l’ordonnance de Villers-Cotterêts (1539) ; celui des mariages et sépultures par l’ordonnance de Blois (1579).

Les registres paroissiaux sont tenus par les curés et vicaires des paroisses et annexes de paroisse. En 1667, une ordonnance prescrit la tenue de ces registres en double. Il existe donc deux séries de registres paroissiaux : l’une conservée dans les paroisses, l’autre conservée au greffe de la sénéchaussée. La première est confiée aux Archives départementales selon la procédure du dépôt communal (obligatoire pour les communes de moins de 2000 habitants) et la seconde est réunie aux Archives départementales à leur création sous la Révolution française.

Le plus ancien registre des fonds de greffe concerne la paroisse Saint-Pierre de La Romieu datant de 1593 : il est conservé aux Archives départementales du Gers sous la cote 5 E 332.

Le maillage territorial gersois sous l’Ancien Régime se compose de 520 paroisses et 318 annexes de paroisse identifiées.

Retrouvez dès à présent les registres paroissiaux du Gers sur le portail Archives du Gers en ligne !

Conditions d’ouverture

Soucieuses d’offrir aux lecteurs la plus grande qualité d’accueil possible tout en maintenant les efforts de numérisation, les conditions d’ouverture de la salle de lecture des Archives départementales du Gers ont évolué en avril 2022.

Elles vous accueillent désormais trois jours consécutifs, du mercredi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h.

Les autres jours de la semaine sont consacrés aux visites de groupes, aux conférences, aux ateliers, aux recherches et surtout au traitement intellectuel et matériel des collections et des outils de recherche (numérisation, indexation et mise en ligne comprises).

✅ Réservation non obligatoire

✅ Non limitation du nombre de lecteurs par séance

✅ Accès libre des chercheurs à la salle des inventaires, aux usuels et aux différents ordinateurs

✅ Port du masque préconisé mais non obligatoire

Retrouvez les informations pratiques ici !

Regards sur le Gers

Les Archives départementales du Gers et l’Institut national de l’audiovisuel (INA) vous invitent à découvrir leur production « Regards sur le Gers »

 

Un demi-siècle d’histoire gersoise désormais accessibles en ligne !

En juillet 2019, les Archives départementales du Gers et l’INA se sont associés pour co-produire une fresque historique multimédia relative à l’histoire contemporaine du cœur de la Gascogne. Malgré la crise sanitaire, le projet a pu se développer et aboutir à la signature d’une convention, le 17 décembre 2020. Une équipe technique et éditoriale s’est immédiatement mise à pied d’œuvre pour concevoir et réaliser cet outil multimédia qui a pris la forme d’un site web de ressources à destination autant des établissements d’enseignement que du grand public. Conçue comme un outil innovant d’accès aux archives issues des ressources de l’INA, complétées par des documents conservés aux Archives départementales du Gers, la fresque propose une éditorialisation propre à chaque vidéo, des fonctionnalités avancées, ainsi que des parcours thématiques et des pistes pédagogiques. Cette éditorialisation a été rendue possible grâce à la pertinence d’un comité de rédacteurs reconnus pour leur connaissance fine de la culture gersoise.

 

 Une approche inédite et originale de l’histoire contemporaine du Gers

« Regards sur le Gers », c’est une grande fresque numérique accessible sur Internet qui revient sur 60 ans d’histoire du Gers à travers des vidéos qui mettent en lumière les caractéristiques culturelles, patrimoniales, économiques et sportives du département.

Cette fresque est évolutive : aux 50 vidéos présentées en 2021, viendront s’ajouter 25 vidéos supplémentaires en 2022 et en 2023, pour atteindre un total de 100 vidéos.

 

Rendez-vous sur : https://fresques.ina.fr/regards-gers

Franc succès de l’exposition Ciao Italia !

Le Conseil départemental du Gers a accueilli l’exposition Ciao Italia ! aux Archives départementales, route de Pessan à Auch. En partenariat avec le Musée national de l’histoire de l’immigration, situé Porte dorée à Paris, l’exposition a été inaugurée pour les Journées européennes du Patrimoine les 17 et 18 septembre et a pris fin le vendredi 16 décembre 2022.

Sur toute la durée de l’exposition, un cycle d’animations (conférences, ateliers) a été proposé par des universitaires et historiens spécialistes de l’immigration italienne en France et plus particulièrement dans le Sud-Ouest, attirant plus d’un millier de visiteurs.

Retrouvez le catalogue de l’exposition, au prix de 15 euros !

Avec l’exposition Ciao Italia !, le Musée national de l’histoire de l’immigration a rendu compte pour la première fois à l’échelle nationale, de l’histoire de l’immigration italienne en France, qui reste à ce jour la plus importante. Après un accrochage au Palais de la Porte Dorée du 28 mars au 10 septembre 2017, l’exposition a été déclinée sous un format « panneaux » itinérant : le Gers fut sa dernière étape.

Dès la seconde moitié du XIXe siècle et jusque dans les années 1960, les Italiens furent les étrangers les plus nombreux dans l’Hexagone à venir occuper les emplois créés par la croissance économique.

Aujourd’hui célébrée, leur intégration ne se fit pourtant pas sans heurts. Entre préjugés dévalorisants et regards bienveillants, l’image de l’Italien en France se dessina sur un mode paradoxal et leurs conditions d’accueil furent difficiles. Entre méfiance et désir, violences et passions, rejet et intégration l’exposition traduit les contradictions spécifiques de l’histoire de cette immigration tout en mettant en lumière l’apport des Italiens à la société et à la culture française.

Jouant des clichés et préjugés de l’époque et rappelant la xénophobie dont ils étaient victimes, l’exposition s’attache à retracer le parcours géographique, socio-économique et culturel des immigrés italiens en France du Risorgimento des années 1860 à la Dolce Vita célébrée par Fellini en 1960. Abordant tout à la fois la religion, la presse, l’éducation, les arts, la musique et le cinéma, les jeux et le sport, ou encore la gastronomie, elle donne à voir tous ces Italiens, ouvriers, mineurs, maçons, agriculteurs, artisans commerçants, artistes ou encore entrepreneurs qui ont fait la France.

Les Archives départementales du Gers ont apporté un éclairage local en revenant sur le parcours des Italiens qui ont choisi le cœur de la Gascogne comme terre d’émigration. Illustrée d’une riche iconographie et de documents d’archives tant institutionnels que familiaux, l’exposition s’est attardée sur les particularités les plus emblématiques de cette immigration transalpine et les a replacées dans leur contexte sociologique et historique.

Cette exposition a été agrémentée de trois conférences et de deux ateliers, présentés dans l’auditorium des Archives départementales :

samedi 17 septembre 2022, à 15 h 30 : Stéphane Mourlane, maître de conférences en histoire à l’université d’Aix-Marseille, Apports culturels et mémoires de l’immigration italienne en France.

samedi 15 octobre 2022, à 15 h 30 : Carmela Maltone, maîtresse de conférences en histoire à l’université de Bordeaux-Montaigne, Antifascistes et fascistes italiens dans le Sud-Ouest de l’entre-deux-guerres.

jeudi 3 novembre 2022, à 17 h 30 : Valerio Diotallevi, généalogiste familial professionnel, Recherchez vos ancêtres en Italie ! (atelier de généalogie, en visioconférence).

mercredi 9 novembre 2022, à 15 h 30 : Laure Teulières, maîtresse de conférences en histoire à l’université de Toulouse II – Jean-Jaurès, L’immigration dans le Gers au XXe siècle.

mardi 29 novembre 2022, à 14 h : Marc Castanet et Italo Scaravetti, professeurs émérites, Gascon versus Frioulan (atelier de linguistique comparée).

Retrouvez les Archives du Gers sur les réseaux sociaux

Les Archives départementales du Gers sont sur les réseaux sociaux !

En 2021, les Archives départementales ont rejoint les réseaux sociaux à l’instar d’institutions patrimoniales et culturelles de plus en plus nombreuses.

N’hésitez pas à découvrir, au fil des semaines, leurs actualités, documents insolites, coulisses et toute la richesse des ressources disponibles aux Archives départementales du Gers sur leur page Facebook et leur compte Twitter.

Toutes les thématiques sont illustrées par des documents conservés sur place, à travers des “posts” relatifs aux communes qui composent le département, aux marronniers et autres anniversaires. Dans le monde d’après, une nouvelle approche des Archives pour mieux les connaître !

N’hésitez pas à vous abonner et à partager !

Entre archives et création artistique : la Compagnie Obra sub terra !

Dans le cadre de l’initiation d’un partenariat avec les Archives départementales du Gers, la compagnie théâtrale OBRA a mené en 2022 un projet de résidence participative et créative au sein du bâtiment des archives intitulé Sub Terra.

En complément de la résidence artistique, elle a proposé un projet de création in situ.

Dans un premier temps, un spectacle de théâtre hybride a été construit en commun avec des jeunes du Grand Auch, mêlant textes, enregistrements sonores et actions physiques à des réflexions et découvertes liées aux archives. L’idée est de les investir dans un processus créatif collectif stimulant, à travers la découverte des bâtiments et des fonds archivistiques comme lieu de patrimoine, de présence et de traces. Les participants ont été amenés à créer leurs propres textes originaux, à développer des actions chorégraphiques, des enregistrements sonores et à réfléchir à ce que l’on pourrait envisager comme futur pour ces espaces. Le projet a promu les liens entre archives et création artistique, et donné l’opportunité aux jeunes de s’exprimer et d’être acteur.ice.s de leur territoire, via la valorisation de leurs discours et regards. La restitution, libre et gratuite, de cette première expérience Sub Terra #1 a eu lieu vendredi 29 juillet 2022, à 18h, sur le parvis des Archives départementales et a attiré beaucoup de monde.

Dans un second temps, la compagnie OBRA a développé une approche créative du patrimoine, utilisant des archives, photographiques et audios, et des interviews de personnes travaillant au sein des archives. Le but était d’engendrer une réponse créative à ce lieu de mémoire et aux fonds qu’il renferme. Cette réponse Sub Terra #2 a été apportée au public vendredi 23 septembre 2022, à 18h, dans les sous-sols du bâtiment des Archives départementales.

Journées européennes du Patrimoine 2022

Comme chaque année, les Archives départementales du Gers ont exceptionnellement ouvert leurs portes à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine des 17 et 18 septembre 2022, de 14 h à 18 h sur le thème du “Patrimoine durable”.

Près de 400 personnes ont manifesté cette année leur intérêt pour le patrimoine archivistique du département en participant aux visites commentées du bâtiment qui ont été proposées et à un atelier d’initiation à la généalogie (le dimanche uniquement).

Cette année, elles ont pu également découvrir, librement et gratuitement, l’exposition “Ciao Italia ! Ces immigrés italiens qui ont fait la France”, présentée en partenariat avec le Musée national de l’histoire de l’immigration, ainsi que la fresque multimédia “Regards sur le Gers” coproduite avec l’INA. Elles ont été accueillies par les magnifiques véhicules d’époque de marque italienne du Tacot’s club gascon (le samedi uniquement).

Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont contribué au plein succès de cette opération et rendez-vous l’an prochain !

La Grande Collecte Rugby

Organisée dans la perspective de la coupe du monde de rugby en France (2023), un premier acte de l’opération « La Grande Collecte » des archives du rugby gersois a eu lieu aux Archives départementales du 9 au 11 décembre 2021, sous la patronage de Henry Broncan.

@ DDM, S. Lapeyrère (Mirande, le 28/092020)

En confiant aux Archives départementales les documents, souvenirs ou objets qu’ils conservent, les clubs, dirigeants, joueurs, bénévoles, supporters et tous les passionnés de rugby qui y ont participé, ont contribué à enrichir la connaissance du patrimoine rugbystique gersois et à susciter des études nouvelles.

Présent depuis plus d’un siècle dans le département, le rugby fait partie du patrimoine gersois. De nombreux clubs, dans les villes et les campagnes, parfois centenaires, ont regroupé les générations autour du ballon ovale.

Il est apparu indispensable aux Archives départementales et au comité départemental de rugby du Gers de permettre à celles et ceux qui le souhaitent de constituer, par des dons, dépôts ou encore prêts d’archives personnelles pour numérisation, une collection qui reflètera l’histoire de ce sport dans le Gers.

 

Cette opération se déroulera en 3 étapes :

  • du 9 au 11 décembre 2021 : acte 1 de « La Grande Collecte » des archives du rugby gersois, en  collaboration avec le comité départemental de rugby du Gers ;
  • à l’automne 2022 : acte 2 de « La Grande Collecte » des archives du rugby gersois, en  collaboration avec le comité départemental de rugby du Gers ; traitement (classement, inventaire, numérisation et conditionnement) de la collection constituée à l’occasion de « La Grande Collecte » ;
  • à l’automne 2023 : restitution et valorisation de la collection lors de la coupe du monde de rugby en France.

Les Archives du Gers rejoignent FranceArchives

Les Archives départementales du Gers vous invitent à découvrir leurs instruments de recherche désormais en partie consultables sur le portail national FranceArchives.

 

Le partenariat avec FranceArchives

Le portail FranceArchives, développé par le Service interministériel des Archives de France, permet de retrouver des millions de documents d’archives conservés dans de nombreux services d’archives publics français. Le département du Gers a souhaité s’associer à ce projet fédérateur initié par le ministère de la Culture. Ce partenariat, formalisé par une convention signée le 3 décembre 2019, a été permis grâce aux opérations de rétroconversion menées par les Archives départementales du Gers depuis plus d’un an.

À ce jour, près de 40 000 notices sont présentes sur le portail après que les inventaires aient fait l’objet d’une rétroconversion. Les opérations ont d’abord porté sur les archives de la Préfecture (séries N : administration et comptabilité départementales ; 2 O : administration communale ; R : affaires militaires) et sur celles du notariat gersois. D’autres inventaires viendront s’y ajouter au fur et à mesure des campagnes de reprise, pour permettre un accès en ligne facilité aux ressources conservées aux Archives départementales du Gers.

Accédez aux instruments de recherche des Archives départementales du Gers sur : francearchives.fr

 

La rétroconversion des instruments de recherche dans les grandes lignes

Aussi appelée conversion rétrospective, la rétroconversion consiste à convertir un instrument de recherche sur support papier ou bureautique vers un support informatique dans un format de données structurées, intelligible pour l’ordinateur.

Les Archives départementales du Gers comptent plus de 500 inventaires d’archives, dressés entre 1890 et 2021 sous des formes différentes : éditions imprimées, inventaires dactylographiés, fiches cartonnées, fichiers bureautiques. Certains portent aussi des annotations et des corrections manuscrites. La rétroconversion est une opération qui vise à uniformiser les instruments de recherche dans leur forme, leur présentation mais aussi leur structure. Elle répond à des normes internationales de description et d’encodage qui permettent de structurer l’information et ainsi garantir l’interopérabilité et de la pérennité des données produites par les archivistes.

Les instruments de recherche sous format papier doivent d’abord faire l’objet d’une numérisation, puis les images produites sont segmentées pour localiser le texte puis chaque segment est soumis à la reconnaissance optique des caractères (OCR). Les données issues de l’opération d’OCRisation comme celles qui proviennent des inventaires bureautiques sont structurées dans une premier temps sous forme de tableur conçu pour l’import. Les analyses sont ensuite relues, reprises, vérifiées, corrigées, alignées et enrichies de termes d’indexation. À l’issue de ces opérations de post-traitement, les données intègrent le logiciel de gestion des archives pour pouvoir être ensuite générées sous format XML-EAD.

Si le service des archives mène en interne des opérations de rétroconversion de ces instruments de recherche, un programme pluriannuel débuté en octobre 2020 permet d’externaliser une partie des traitements. La direction régionale des affaires culturelles apporte un soutien financier dans cette opération.

Le format de sortie XML-EAD associé à un outil de transformation conçu en interne permet de générer des inventaires au format PDF pour une diffusion sur archives32.fr.

À terme, ce format électronique rendra possible l’interrogation des données à partir de formulaires spécifiques et permettra de croiser les recherches pour des résultats plus pertinents et une meilleure accessibilité aux ressources.